samedi 17 février 2007

Le cinéma GAY ....



Le cinéma gay et lesbien est peu à peu sorti de la confidentialité pour s'imposer auprès du public. André Schäfer retrace cette évolution à l'aide d'interviews (Gus van Sant, Stephen Frears, Jean-Marc Barr...) et de nombreux extraits de films.



Dans un documentaire de 90 minutes qu'on a pu découvrir sur Arte dès 22h15 : "T'as de beaux yeux, chéri".




"Longtemps, il a semblé impossible de montrer au cinéma des gays ou des lesbiennes heureux, et encore moins de donner aux films un "happy end". Un grand nombre de films traitant de l'homosexualité ont été tournés dans les années 1980, au moment où le sida mobilisait l'attention dans les sociétés occidentales.

La vie d'un homosexuel était nécessairement vide, malheureuse, solitaire et ne pouvait que mal finir. Si le cliché n'a pas entièrement disparu des écrans, il existe pourtant un cinéma qui présente les choses différemment et a réussi à sortir de la semi-clandestinité de ses débuts, il y a une quarantaine d'années.

André Schäfer est allé en Europe, en Asie et en Amérique à la rencontre de réalisateurs et d'acteurs qui ont contribué à ce que les films gays et lesbiens soient vus par le grand public et jugés selon les mêmes critères que les autres.

Parmi les réalisateurs qui témoignent ici : l'Américain Gus van Sant (My own private Idaho), le Britannique Stephen Frears (My beautiful laundrette), les Allemands Rosa von Praunheim (Ce n'est pas l'homosexuel qui est pervers, mais le contexte dans lequel il vit) et Angelina Maccarone (Fremde Haut/Unveiled), les Français Jacques Martineau et Olivier Ducastel (Crustacés et coquillages) et l'Indien Onir (My brother Nikhil). Sans oublier des comédiens tels que Jean-Marc Barr, Ingrid Caven et Tilda Swinton. "

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