samedi 6 janvier 2007

le partenariat gay en Suisse


Pas (encore) de ruée sur le partenariat enregistré…
Associations LGBT et services d’état-civil s’attendent à une hausse des demandes ce printemps. En pratique, les premiers partenariés de Suisse s’embrasseront le 3 janvier.



Pink Cross

A la veille de l'entrée en vigueur officielle de la Loi suisse sur le partenariat enregistré, la LPart, les demandes de partenariat arrivent en nombre relativement restreint dans les services d’état-civil cantonaux. La presse quotidienne a fait état d'une centaine de demandes à Zurich, et d'un nombre équivalent à Genève et dans le canton de Vaud. A Berne, en revanche, seuls une dizaine de couples se seraient annoncés. Cette absence de «ruée» s’explique notamment par la formation tardive des officiers d'état-civil sur l'application du texte, mais aussi, pour l’organisation faîtière des gays suisses Pink Cross, par le fait que beaucoup de couples préféreront célébrer leur union au printemps, comme c’est le cas avec les mariages.

Premiers baisers

En Romandie, Pink Cross et la LOS (l’Organisation suisse des lesbiennes) ne suivront pas, comme ils le souhaitaient, les premiers couples sur le chemin des mairies le 3 janvier. En effet, les deux célébrations prévues à Genève ce jour-là ont dû être reportées. Les couples comprenant des partenaires étrangers, ceux-ci n’ont pu obtenir à temps de leur ambassade les documents nécessaires. Dans certains cantons, les dossiers des futurs «partenariés» pourront être déposés auprès des services compétents le 2 janvier déjà. Dans ce cas, le partenariat pourrait être enregistré dès le lendemain.

Peoples à partenarier

Outre-Sarine, les peoples alémaniques n'ont pas hésité à s'afficher avec leurs futurs partenaires en une du Sonntagsblick. Ainsi l'ancienne coureuse cycliste Baba Ganz qui sera l'une des premières à signer un contrat d'union avec son amie Priska. Présentateur à la télévision alémanique, Patrick Rohr envisage également de passer bientôt devant l'officier d'état-civil avec son ami Simon En revanche, le chanteur Michael von der Heide et son compagnon le styliste Willi Spiess ont avoué à l’hebdomadaire être «ni l'un ni l'autre du genre à se marier.»

Arnaud Gallay

Aucun commentaire: